La devanture du magasin (vitrine) révèle autant qu’il cache, il simule, mais isole également le spectateur. Paradoxalement, cette aliénation déclenche à la fois un désir et crée une privation. Par conséquent, nous sommes en même temps présenté avec un objet de désir et de frustration. Inspiré par les vanités , l’œuvre révèle l’ambition et l’espoir d’une part et de l’autre, la richesse et le plaisir, et même la perte de l’identité ou de la stupidité. Symbole d’avidité vaine, elle médite sur l’inutilité de plusieurs plaisirs et envies éphémères et tente d’en pointer l’absurdité et les pièges qu’elle sous-tend. L’installation questionne notre recherche constante de pouvoir, de contrôle et de confort et tente de démontrer que malgré toutes ces précautions, certaines choses nous échappent et nous demeurons vulnérable, victime de nos désirs et de la futilité des biens de ce monde.
West 10th Window
223 – 225 West 10th Street, NYC